lundi 6 juillet 2015

Quand les cyclistes du Tour de France trichent sans le savoir


 Dans un article étonnant publié sur Sciences et Avenir, le journaliste français Loïc Chauveau nous fait d'une étude étonnante menée par le professeur d'aérodynamique à l'Université de Technologie d'Eindhoven, Bert Blocken.

Ce professeur, fan de cyclisme, a mis en évidence un phénomène qui perturbe les contre-la-montre sans que personne en ait véritablement conscience: l'effet de pression. Quand une voiture suit un cycliste de trop près (moins de 5 mètres), elle augmente la pression de l'air sur son dos lui faisant ainsi gagner un temps non-négligeable.

Bert Blocken estime que sur le contre-la-montre de la première étape du Tour (13,8 km) un coureur peut gagner jusqu'à 6 secondes. Il a alerté l'UCI sur le résultat de ses recherches et préconise un écart de 30 mètres afin de garantir l'équité sportive soit bien plus que les 10 mètres prévus par le règlement UCI suite aux résultats de l'étude.

Il y a 5 mètres d'écart entre le cycliste et la voiture dans l'image du dessus, 10 en dessous. La zone rouge devant le véhicule chevauche et annihile la traînée qui ralentit le coureur.


En 2012 l'aérodynamicien avait prouvé que le peloton exerçait cette même pression sur le coureur de tête. Depuis, il préconise de nouvelles stratégies pour les arrivées au Sprint.    


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