jeudi 9 juillet 2015

Tour de France, 5e étape: Les réactions


Pour Greipel Sagan est le principal danger pour le maillot vert, la béquille de Pinot, la chute "à la con" de Coquart et la poisse de Bouhanni… Voici les réactions à l'issue de la cinquième étape.


Mark Cavendish : Le sprint était houleux. J’ai passé Sagan et j’ai lancé mon sprint. Puis j’ai vu Démare accélérer et Kristoff à sa droite. Si je passais, j’aurais lancé le sprint pour Kristoff jusqu’à l’arrivée. A la fin, Greipel et Sagan m’ont doublé. Je ne me sentais pas très bien dans le sprint mais c’est dur de se sentir bien après une telle étape. Nous n’avons pas eu de problème particulier. Il nous a manqué un mec à la fin car Matteo (Trentin) n’était pas à 100% après sa chute. Mais en fait, j’ai été battu par deux gars très forts. Demain, ce sera un peu difficile pour les purs sprinteurs.

Alexander Kristoff : J’ai perdu tous les coureurs de mon train dans une chute donc j’étais tout seul pour le final. C’était dur et je me suis retrouvé trop tôt devant dans les premières positions. J’ai essayé de retarder mon sprint mais la route était en léger faux-plat montant et avec le vent de face, c’était trop long comme effort pour moi. Cela reste bon pour la confiance car j’ai réussi à faire un bon sprint tout seul. Avec des coéquipiers, cela aurait été facile.

Thibaut Pinot : J'ai pris une béquille, un vélo m'est tombé sur la cuisse. Sur le coup, j'ai eu mal mais une fois reparti, je me suis vite remis dans la course et ça a été. C'est impressionnant comme le peloton est tendu et nerveux. Il n'y a que sur le Tour que l'on voit des journées pareilles. Je suis bien décidé à ne pas lâcher. Le Tour, ce n'est pas que le général. Il y a tellement d'objectifs à aller chercher encore, tellement de belles étapes de montagne. Il faut rester vigilant sans relâche parce qu'il n'y aura pas d'étape de transition. La fin de la semaine dépendra beaucoup des conditions metéo. Demain (jeudi), c'est bord de mer, donc il y aura du vent. Mais j'ai l'impression que tout le peloton commence à être cramé, donc il y aura peut-être moins de tentatives de bordures.

Andre Greipel : Dans l’équipe, nous sommes concentrés sur les victoires d’étapes. J’ai une bonne équipe pour m’aider pour les sprints et je suis très heureux d’avoir ces deux victoires. J’ai le maillot vert sur les épaules et je ne veux pas le rendre facilement. On a gagné deux étapes. Je suis devant mais les écarts sont encore minimes (il a 151 points, 32 de plus que Sagan). Sagan aura plus de points dans les étapes plus montagneuses.

Bryan Coquart : Une chute à la con… Un coureur qui pile de la roue avant sur une route en dévers en descente. Il a embarqué tout le monde derrière alors que ce n’était pas encore nerveux. (…) Ce ne sont pas mes chutes qui m’ont privé de la victoire, reconnaît-il. Il me manque un meilleur placement, un peu de réussite. Avec ‘’Yoyo’’ (Gène, son coéquipier), j’avais décidé d’être dans la roue de Cavendish. Cela valait peut-être le coup d’attendre et que ‘’Yoyo’’ fasse son effort aux 500 m.

Arnaud Démarre : Je connaissais l’arrivée. Je savais qu’il y avait un petit faux plat avant où les coureurs allaient buter. Après, la ligne se rapproche très vite. On n’a pas le temps de voir défiler les panneaux. Je ne voulais pas avoir de regrets, j’y suis allé. J’ai peut-être lancé un peu tôt, j’aurais pu rester dans la roue de Kristoff mais ça revenait fort derrière.

Nacer Bouanni : Je ne suis pas tombé cette année, et là j’ai trois chutes en dix jours. C’est beaucoup de malchance pendant une période où se situaient mes grands objectifs. Ça me bouffe. Maintenant, j’ai besoin d’un bon break avant de me concentrer sur la fin de la saison, je veux faire une belle Vuelta et je pense beaucoup au Championnat du monde

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire