TDF étape 2: Les réactions

La pluie, le vent les bordures ont marqués l'étape du jour. Certains ont perdu du temps aujourd'hui. Voici les déclarations de quelques un des principaux protagonistes du jour. 

Romain Bardet

Romain Bardet: "J’étais dans la première bonne cassure jusqu’à une chute dans un rond-point dans une zone très urbanisée. J’étais dans les premières positions. Je suis pris dans la chute de Bouhanni. Je me suis relevé assez vite mais il y a deux pelotons qui sont passés et j’étais en chasse toute la fin de la journée."

Nairo Quintana: "Entre la pluie et les chutes, nous n'avons pas eu de chance. Nous avons cédé un peu de temps mais on espère pouvoir le récupérer jour après jour"

Alejandro Valverde: "C'était une journée compliquée à cause du temps, il y avait beaucoup de nervosité. Le plus important c'est que nous ne sommes pas tombés"

Marc Cavendish: "je pense que Mark Renshaw est parti un peu trop tôt et ça m'a laissé un peu dans l'expectative. Quand on arrivait, le vent semblait de face. C'est difficile de sentir les choses. Si on avait eu le vent dans le dos, on aurait été OK. Peut-être que j'aurais pu attendre, les laisser partir et prendre alors leurs roues, mais cela aurait été risqué. Avec un vent de face, je ne voulais pas attaquer avant les deux cents derniers mètres. Je savais que c'était un pari de partir d'aussi loin, avec un peu de chance, je suis resté devant. Mais avec trois gars aussi costauds que Greipel, Sagan et Cancellera, ce n'est pas si facile... Je leur ai ouvert la voie. Je suis évidemment déçu, mais on ne peut pas oublier le positif : Etixx-Quickstep a roulé fort aujourd'hui. Je suis déçu que nous n'ayons pas eu la victoire, mais Andre Greipel la mérite aujourd'hui."

Alberto Contador: "Nous avons roulé de manière incroyable. Il y a des moments où j’ai dû me mettre à la limite. On savait que sur une journée comme celle-ci, on pouvait gagner plus de temps que dans la montagne. C’est dommage que les équipes comme BMC ou Sky aient attendu la fin de l’étape pour commencer à travailler" 

Warren Barguil:  "Ça tombe juste derrière moi. On a fait ce qu’on a pu avec Tom (Dumoulin). Au début, je pensais même être le seul Français. Quand on s’est vus avec Gallopin, il a rigolé. Il était un peu surpris que je sois là. Il y a eu une part de réussite mais j’ai forcé ma chance en me plaçant bien.  Regardez les FDJ, ils ont bien placé Pinot mais ils ont été pris dans une chute." 

Warren Barguil

Chris Froome: "Je remercie vraiment mes équipiers de m'avoir gardé en tête de peloton toute la journée, et plus particulièrement aux moments-clés, quand les bordures se sont formées. On a couru deux jours et je ne pouvais pas espérer être dans une meilleure situation. C'était le chaos, la tempête, le vent...
Thomas et Stannard étaient vraiment excellents, c'est leur terrain de jeu, du vent comme dans les classiques. Ç'a été un atout énorme de les avoir. On a un énorme avantage désormais d'être dans cette position après une journée sur le plat, mais tout peut changer chaque jour." 

Thibaut Pinot: On était bien préparés mais on ne s’attendait pas à choper cet orage à la sortie de Rotterdam. C’était le pire moment, avec beaucoup de ronds-points, beaucoup de chutes. C’était la panique (...) Au début, je ne me fais pas piéger. Mathieu (Ladagnous) était juste devant moi. Un mec se met entre nous et c’est lui qui prend la cassure. A deux mecs, j’étais dans la bonne. Cela se joue à rien mais les bordures se jouent toujours à un détail.

Fabian Cancellara: Hier (samedi), j’étais tellement déçu et désolé… Et aujourd’hui, je suis en jaune pour la 29e fois, c’est juste incroyable. Tellement incroyable que lorsqu’à l’arrivée un membre du staff m’a dit que j’avais le maillot jaune (grâce aux bonifications), je ne voulais pas y croire